Édition du lundi 13 janvier 2014
Les associations d'élus ripostent à une enquête publiée par le Figaro
L’enquête publiée ce week-end par Le Figaro magazine sur le thème des « élus qui coûtent trop cher » – dans la foulée de celles publiées ces dernières années par Le Point, L’Express ou Challenges – a fait contre elle l’unanimité des associations d’élus. Le magazine a réalisé ce qui apparaît comme un dossier à charge contre les collectivités locales, écrivant par exemple que « nombre d’élus continuent de dilapider sans compter l’argent des contribuables ». Il évoque de « folles dépenses », tout en reconnaissant que les dépenses des collectivités ont augmenté de … 3% par an depuis 2008, ce qui ne paraît pas si excessif. Pour illustrer son enquête, l’hebdomadaire montre un fronton de mairie sur lequel la devise républicaine a été détournée en « Liberté, égalité… prodigalité ».
Rien de surprenant donc à ce que quatre associations d’élus (AMF, AMGVF, APVF et Acuf) aient jugé utile de publier dans la foulée un communiqué dénonçant « les classements arbitraires », et « autres hit-parades pseudo-scientifiques ».
Elles dénoncent tant la forme que le fond de ce dossier à charge. Elles se sont aussi interrogées sur le cabinet PES (Public evaluation system), présenté comme « l’agence de notation des collectivités locales » - dénomination qui relève, comme le soulignent les associations d’élus, de « l’autoproclamation ». Plus grave, « les chiffres publiés agglomèrent les budgets communaux et intercommunaux sans l’afficher clairement », ce qui, relèvent les associations, « accroît artificiellement les données budgétaires par habitant ». D’autres « erreurs » sont également pointées : l’augmentation des frais de communication que dénonce l’étude inclut des dépenses qui n’ont rien à voir avec la communication ; les dépenses de personnel des collectivités sont comparées sans tenir compte du fait que les services publics y soient gérés en régie ou en délégation de service public… Enfin, « l’étude semble ignorer que les collectivités respectent la « règle d’or », laquelle les conduit, à la différence de l’État, à ne recourir à l’emprunt que pour les besoins exclusifs de financement d’équipements dont la durée de vie profite à plusieurs générations de contribuables », poursuit le communiqué.
Il est « dommage », regrettent les associations d’élus, de donner ainsi « une vision déformée et ridicule de la gestion municipale ».
Rien de surprenant donc à ce que quatre associations d’élus (AMF, AMGVF, APVF et Acuf) aient jugé utile de publier dans la foulée un communiqué dénonçant « les classements arbitraires », et « autres hit-parades pseudo-scientifiques ».
Elles dénoncent tant la forme que le fond de ce dossier à charge. Elles se sont aussi interrogées sur le cabinet PES (Public evaluation system), présenté comme « l’agence de notation des collectivités locales » - dénomination qui relève, comme le soulignent les associations d’élus, de « l’autoproclamation ». Plus grave, « les chiffres publiés agglomèrent les budgets communaux et intercommunaux sans l’afficher clairement », ce qui, relèvent les associations, « accroît artificiellement les données budgétaires par habitant ». D’autres « erreurs » sont également pointées : l’augmentation des frais de communication que dénonce l’étude inclut des dépenses qui n’ont rien à voir avec la communication ; les dépenses de personnel des collectivités sont comparées sans tenir compte du fait que les services publics y soient gérés en régie ou en délégation de service public… Enfin, « l’étude semble ignorer que les collectivités respectent la « règle d’or », laquelle les conduit, à la différence de l’État, à ne recourir à l’emprunt que pour les besoins exclusifs de financement d’équipements dont la durée de vie profite à plusieurs générations de contribuables », poursuit le communiqué.
Il est « dommage », regrettent les associations d’élus, de donner ainsi « une vision déformée et ridicule de la gestion municipale ».
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